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(Mon) Femmage à Gisèle Halimi - Inès Saab

Dernière mise à jour : 22 juil. 2021



[TW : violences sexuelles]


Je tiens à remercier particulièrement, mes meilleurs amis, Eva Silva et Louis Savaté, qui, dans ma vie depuis presque dix ans maintenant, ont été présents dans les moments les plus éprouvants comme les plus épanouissants, et l’Union des Étudiants Juifs de Belgique, qui me donne l’opportunité de pouvoir m’exprimer publiquement, dans le cadre de cet article, sur les violences sexuelles dont j’ai été victime.


Il y a quelques jours maintenant, le 28 juillet 2020, nous apprenions, émus, le décès de Gisèle Halimi à 93 ans, l'une des plus grandes figures du féminisme français, ayant combattu au siècle dernier les injustices à la fois patriarcales et coloniales. Aussi, je souhaiterais ici, dans ce femmage, témoigner de mon rapport singulier à la politique et au féminisme, nourri par les combats de grandes figures, parmi lesquelles Gisèle Halimi incarnait d’ores et déjà un modèle pour la jeune adolescente et lycéenne de gauche que j’étais, alors militante au Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), à Paris.


Mon témoignage


Il y a près de cinq ans maintenant, durant l’été, je me rends, seule, au commissariat de police du XIVème arrondissement de Paris, afin de porter plainte contre l’homme qui m’avait violée, près de six jours après les faits. Je dépose une main courante, puis je réalise le dépôt de plainte le lendemain, au petit matin, seule ; mon amie Elise m’ayant accompagnée, ne pouvant rentrer dans la salle avec moi, a dû m’attendre longuement derrière les portes du Département de Police Judiciaire de ce même commissariat.


Près de trois jours après le dépôt de plainte a lieu la confrontation[1] : je fais face à l’homme qui m’a violée, dans une atmosphère policière ultra-viriliste. Le déroulement de la confrontation s’ajoute au traumatisme causé par le viol que j’avais subi, avec des policiers pour qui l’homme qui me faisait face n’était « pas un violeur, mais un bourrin », que « […] je l’avais bien cherché, et que j’avais besoin d’une bonne douche froide » et que « soit je n’étais pas victime, soit je disais des conneries ».


En moins d’un mois et demi, le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris clôt l’affaire : classement sans suite. Jamais je ne ferai de démarches auprès de la Cour d’appel. À partir de là, je m’engage dans un long parcours contre l’auto-détestation, le sentiment de honte consécutif au traumatisme sexuel et la non-reconnaissance institutionnelle des violences que j’avais subies.


Je tente tant bien que mal de continuer mes études malgré la dépression qui s’ancre avec, de surcroît, certains problèmes de santé et des opérations lourdes physiquement comme psychologiquement qui s’ajoutaient au syndrome post-traumatique. Puis, j’abandonne ma première L3 de Philosophie à la Sorbonne. Ma psychologue me recommande un séjour en hôpital psychiatrique que je ne ferai jamais. Le temps passe puis je m’engage dans un service civique de six mois au sein d’une association, puis je reprends mes études. À côté de cela, le militantisme – surtout féministe – fait toujours partie de mes occupations.


Néanmoins, malgré un suivi psychologique, l’écriture et le militantisme qui alimentait à la fois mes réflexions, actions et un sentiment d’estime de soi, je ne reste pas insensible à la tentation de me renfermer, seule, dans une religiosité et une pratique religieuse perçues comme un refuge. A l’inverse, je fais le choix d’une nouvelle ville et d’une nouvelle vie débutée quelque part où je ne connaissais personne, où la possibilité de se redéfinir entièrement se dessinait. Je quitte alors mon Paris natal après l’obtention de ma licence de philosophie pour Bruxelles et l’ULB, où j’ai réalisé et achevé mon master en juin dernier.

Gisèle Halimi : l’origine de sa révolte


Zeïza Gisèle[2]Taïeb est née en 1927 en Tunisie, alors sous protectorat français, à La Goulette, banlieue-nord de Tunis, dans une famille pauvre, juive, dominée par l’ordre patriarcal, dans laquelle avoir une fille relevait d'une malédiction, voire d'une catastrophe. Issu d’un milieu judéo-arabe pauvre, conservateur et colonisé, ses parents passent sous silence sa naissance pendant près de trois semaines, étant née fille. En tant que petite-fille de rabbin, et fille d’une mère du nom de Fritna (Fortunée) très pieuse, elle grandit dans un environnement familial très pratiquant. Très jeune, elle se sent déjà mal-aimée par sa mère qui n’avait alors « aucune approche affective ni en mots ni physiquement […]mais mère-modèle, mère remarquable »[3].


Prématurément, elle met en œuvre des outils et des stratagèmes pour lutter contre la soumission. À 12 ans notamment, elle mène une grève de la faim chez elle : « Je refusais alors de souscrire aux obligations des filles de la maison, ménage, vaisselle, service des hommes de la famille »[4]. Par ailleurs, elle s’attaque directement aux sentiments religieux de ses parents par son refus progressif d’embrasser la mezouza[5]avant de partir en classe : « J’embrassais la mezouza, en partant pour la classe, avec de plus en plus de réticence »[6]. À 16 ans, elle refuse un mariage arrangé et se bat contre ses parents pour entamer des études secondaires, payantes à l’époque pour les filles, gratuites pour les garçons. Elle poursuit brillamment ses études au lycée Carnot, alors lycée d’excellence sous le protectorat français.

Au début de l’adolescence, elle fait son « auto-éducation » à partir de nombreuses lectures : « Ma mère, redit une fois encore, la malédiction d’avoir engendré une fille « garçon manqué », mon père s’en prit aux maléfices des livres. Il ne les connaissait pas. Il craignait leur pouvoir. Je lisais trop, c’était évident, et ces livres faisaient de moi une révoltée »[7].


C’est ce même sentiment de révolte qui la mène pendant la guerre, alors que la Tunisie subit l’occupation allemande (à partir de 1943), à refuser l’allégeance au Maréchal Pétain, en classe, au lycée.


« Venant d’où je venais, escortée de rabbins dans un pays d’islam, plongeant dans les tabous de la virginité, de la fécondité, de la maternité, je reçus la dénonciation de ces mythes comme le miracle de mon identité révélé »[8]


A 17 ans, elle décroche le baccalauréat, obtient une bourse afin de faire ses études en France et arrive à Paris en 1945, à 18 ans. Elle entame des études de droit et de philosophie à la Sorbonne et valide une année de Sciences politiques à l’IEP de Paris, tout en travaillant au sein d’une compagnie téléphonique pour financer une partie de ses études[9].


En 1949, elle revient et prête serment à Tunis en ces termes : « Je jure, comme avocat, d’exercer la défense et le conseil avec dignité, conscience, indépendance et humanité, dans le respect des tribunaux, des autorités publiques et des règles de mon ordre, ainsi que de ne rien dire ou publier qui soit contraire aux lois, aux règlements, aux bonnes mœurs, à la sûreté de l’Etat et à la paix publique »[10]. Au début des années 1950, en même temps qu’elle défend des indépendantistes et syndicalistes tunisiens, elle préside un projet d’éducation avec le groupe de l’Union jeunes filles de Tunisie, qui cherche « […] non seulement à obtenir de meilleures conditions pour les femmes, mais également à leur faire prendre conscience de leurs « obligations civiques et sociales », en accord avec le discours du PCT, c’est-à-dire à les sensibiliser à l’engagement politique et civique »[11]. Son projet d’éducation au sein de l’Union s’oriente vers la lutte pour l’alphabétisation et l’indépendance économique des jeunes femmes tunisiennes : « Mon féminisme embryonnaire m’entraîna à fonder avec un petit groupe, et sous l’aile tutélaire des communistes, l’Union des jeunes filles de Tunisie. […] Je disais dans mes petites réunions : « Celle qui a la chance de lire, d’écrire et qui n’aide pas les autres, trahit »»[12].


Après huit ans au barreau de Tunis, elle revient à Paris en 1956, année d’indépendance de la Tunisie :  son entrée au barreau de la capitale française signera le début de la lutte de Gisèle Halimi contre la rigueur et le conservatisme du droit français et les représentants de ce système.


A l’intersection entre les luttes anticolonialistes et féministes


En 1956, en même temps qu’elle s’installe à Paris, elle épouse Paul Halimi et donne naissance à deux fils. Elle divorce ensuite de ce premier mariage mais garde ce patronyme, Halimi, par lequel elle s’est fait connaître. Elle épouse ensuite Claude Faux, également avocat et ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre, avec qui elle aura un troisième fils.


Je mentionnerai premièrement son combat en faveur des luttes anticoloniales et son analyse fine du système colonialiste qu’elle dénonce. S’appuyant sur sa propre expérience du colonialisme, elle met notamment en lumière ses structures : « […] le colonialisme a tout intérêt sur place à exacerber les différences pour en faire des affrontements, pour régner»[13].

Elle continue de défendre des indépendantistes tunisiens mais aussi algériens du FLN : elle s’illustre notamment avec le procès El Halia (1955) qui évoque déjà les méthodes de torture au sein de l’armée française.


En 1960, à 33 ans, Gisèle Halimi reçoit une lettre en provenance du Maroc, écrite par le frère de Djamila Boupacha, qui sonne comme un véritable appel à l’aide : jeune algérienne militante au FLN accusée d’avoir posé une bombe à Alger en 1959, elle est torturée et violée par des parachutistes français durant sa détention. Le 2 juin 1960, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir publient une tribune « Pour Djamila Boupacha » dans le journal du Monde : par cette tribune, les deux militantes féministes réussissent à mobiliser l’opinion publique française sur la torture en Algérie. A ce sujet, Gisèle Halimi crée également un comité de soutien à Djamila Boupacha, avec, notamment, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, Geneviève de Gaulle, Germaine Tillion. Djamila est jugée et condamnée à mort en 1961, mais sera amnistiée et libérée en 1962 après les accords d’Evian qui mettent fin à la guerre d’Algérie.


En 1965, elle fonde le Mouvement démocratique féminin, avec Evelyne Sullerot et Colette Audry afin de soutenir la candidature de François Mitterrand à la présidence de la République.


Six ans plus tard, en 1971, on la retrouve parmi les signataires du Manifeste des 343, publié par Le Nouvel Observateur.Ces 343 femmes révèlent avoir avorté, et par conséquent avoir enfreint la loi française : « Je me suis fait avorter. Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération pratiquée sous contrôle médical est des plus simples. On fait le silence sur ces milliers de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre. »[14] Parmi les signataires, nous reconnaissons notamment les noms de Simone de Beauvoir, Françoise Fabian, Marguerite Duras, Françoise Sagan, etc. Gisèle Halimi est la seule avocate à signer cette tribune : en cela, elle aurait pu être soumise à une sanction déontologique du barreau de Paris comme par exemple l’omission. Comme sanction, elle est seulement soumise à un sermon du bâtonnier de Paris.

« La justice dit le droit qui quelquefois coïncide avec la vérité mais elle ne dit pas toujours la vérité, loin de là »[15]

La même année, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir et quelques autres figures littéraires et militantes fondent le mouvement Choisir la cause des femmes qui a pour objectifs : l’éducation sexuelle et la contraception ; l’abrogation de la loi répressive sur l’avortement de 1920 ; la défense gratuite des femmes poursuivies pour avortement[16].


Un an plus tard a lieu le procès de Bobigny : une jeune fille de 16 ans, Marie-Claire, victime de viol, et sa mère qui l’a aidée à avorter, sont poursuivies en justice. La victime est relaxée et sa mère dispensée de peine. Durant ce procès, Maître Halimi mobilise la justice et l’opinion publique françaises sur les violences sexuelles dont les femmes sont victimes et condamne à nouveau fermement la loi de 1920 sur l’avortement. Le procès de Bobigny marque, de ce fait, une étape essentielle vers la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, qui, incarnée par Simone Veil, combattante en faveur de la dépénalisation de l’avortement à l’échelle institutionnelle, sera promulguée en janvier 1975 sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing.


Durant toutes ces années, Gisèle Halimi ne se résigne pas, malgré les commentaires de son père qui désapprouvait ses combats : « Il me semble bien que, dès l’adolescence, mes foucades, mes amours, mes combats, d’une certaine manière, ont coexisté avec lui, mon père.[…] Il désapprouvait presque tous les choix de ma vie d’adulte : que je m’expose en plaidant pour les nationalistes tunisiens ou algériens, que j’aille enquêter au Viet-nâm sur les crimes de guerre américains, que je « fréquente » des Simone de Beauvoir ou des Jean-Paul Sartre[…], que je m’éprenne de personnages douteux incapables de m’entretenir et, de plus, non circoncis »[17].


En 1978, à Aix-en-Provence, devant les assises des Bouches-du-Rhône, elle représente deux jeunes femmes belges – Anne Tonglet et Araceli Castellano – qui ont porté plainte contre trois hommes pour viol. Les trois hommes sont déclarés coupables.

En juin 1981, à 54 ans, elle est élue députée apparentée à l’Assemblée Nationale. Le statut de député apparenté ne compte pas formellement parmi les membres du groupe, ce qui lui donne une liberté de ton et de dénonciation au sein du Parti Socialiste et au sein du Palais Bourbon plus généralement. Elle prend alors vivement position contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l’homosexualité.


L’héritage


Il est difficile de trouver les mots justes pour exprimer ma reconnaissance envers cette femme, qui incarnait à la fois l’exercice d’une citoyenneté militante, dynamique et active et une religiosité discrète et hostile à l’orthodoxie et à la misogynie[18]. Parmi d’autres,Gisèle Halimi a, assurément, nourri mes combats et espoirs de jeune, de jeune femme et de jeune femme de gauche. Je voue toujours et encore une admiration à son discours et à son ton, empreints d’une lucidité, d’une sagesse et d’une ténacité uniques.


A 24 ans aujourd’hui, je reste finalement encore cette adolescente émerveillée face à une femme profondément attachée et dévouée à la fois à la République française et à son pays natal. Je me passionne encore à retracer son parcours auprès de mes proches, tout en soulignant toujours spécifiquement le milieu dont elle est issue avec « plusieurs aliénations accumulées »[19]. Incontestablement, elle fait partie des rares figures politiques françaises à laquelle je m’identifiais et m’identifie sur de nombreux aspects : en tant que femme, issue à la fois du judaïsme et du Maghreb, plus exactement d’une mère descendante de Juifs ashkénazes réfugiés ayant fui les pogroms de la guerre civile russe, d’un père arabe marocain issue d’une famille musulmane, profondément assimilé et assimilationniste, et enfin la France, terre d’accueil qui tout en s’écriant de ses idéaux républicains, avait institutionnalisé un modèle et des politiques où, dans des contextes différents, à la fois juifs et musulmans avaient subi les pires périodes d’exclusion.


A mon échelle, et peut-être naïvement penserez-vous, je compte rétablir ma justice par l’écriture, qui m’anime depuis si longtemps, nourrie par une Histoire qui a tant négligé les femmes qui n’ont pas, pendant longtemps, su lire et écrire, l’écrit et l’étude des textes restant historiquement l’apanage des hommes. Hormis l’écriture, je suis et reste une fervente militante féministe et je condamne en tant qu’ex-victime de violences sexuelles et en tant que féministe, la culture du viol qui englobe à la fois des représentations, des mythes et des comportements qui excusent, justifient, voire tolèrent le viol et les agressions sexuelles. Je suis convaincue de l’urgente nécessité d’une formation auprès de la police, de la gendarmerie, du corps médical et juridique sur le sujet à l’université, et de même pour ceux déjà en exercice.


Enfin, je citerai une dernière phrase de son autobiographie : « Sans écho, ni appui, nous étions parties seules à la recherche de notre identité »[20].Je ne peux que me reconnaître dans cette absence d’écho ou d’appui qui, certes, ne se traduit pas selon les mêmes termes, avec les mêmes ressources et selon le même contexte entre l’époque à laquelle s’est battue Gisèle Halimi et mon époque, mais dont certains parallèles – malgré les acquis sociaux et juridiques – peuvent être encore (malheureusement) établis.

J’achève ici, mon femmage pour Gisèle Halimi, témoin et actrice d’événements marquants de notre époque qui n’en finiront pas d’influencer le cours de l’histoire, entre autres, du féminisme français.


Inès Saab

[1]La confrontation est une étape au sein d’une enquête policière qui consiste à mettre en présence un auteur présumé d’infraction avec un témoin, un plaignant ou encore un complice afin de confronter des versions des faits au sein des procès-verbaux, opposées. [2]Au sujet de son prénom, Gisèle Halimi écrit dans Le lait de l’oranger, Gallimard, 1988 : « [...] Zeïza, prénom de la tendresse, de la séduction, Gisèle, prénomchourri, européen, ne servant qu’au quotidien, aux remontrances, au tout-venant ». [3]Propos de HALIMI Gisèle, « Gisèle Halimi, la cause des femmes (5 épisodes), Episode 1 : L’origine d’une révolte », France Culture, 7 novembre 2011 : https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/gisele-halimi-15. [4]HALIMI Gisèle, Le lait de l’oranger, Op. Cit. [5]La mezouza (litt. en hébreu « montant de porte ») est un étui, fixé aux montants droits des portes, comportant un parchemin, sur lequel sont tirés du Deutéronome, les premiers paragraphes du shéma qui commencent par la célèbre phrase « Ecoute O Israël, l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est Un ». [6]HALIMI Gisèle, Le lait de l’oranger, Op. Cit. [7]Ibid. [8]Ibid. [9]T. V., « L’avocate Gisèle Halimi, grande figure du féminisme, est morte », L’Obs, publié le 28 juillet 2020, consulté le 30 juillet 2020. [10]Décret du 20 juin 1920, modifié par le décret du 10 avril 1954. [11]ABASSADE Elise, « L’Union des femmes de Tunisie et l’Union des jeunes filles de Tunisie, 1944-1957, Deux associations féminines et communistes ? », Monde(s),2015/2 (N° 8), pp. 197 – 216. [12]HALIMI Gisèle, Le lait de l’oranger, Op. Cit. [13]Propos de HALIMI Gisèle, « Gisèle Halimi, la cause des femmes (5 épisodes), Episode 1 : L’origine d’une révolte », Op. Cit. [14]« Le « Manifeste des 343 salopes » paru dans le Nouvel Obs en 1971 », publié le 27 novembre 2007, consulté le 30 juillet 2020 : https://www.nouvelobs.com/societe/20071127.OBS7018/le-manifeste-des-343-salopes-paru-dans-le-nouvel-obs-en-1971.html. [15]Propos de HALIMI Gisèle, « Gisèle Halimi, la cause des femmes (5 épisodes), Episode 3 : Gisèle Halimi, une avocate irrespectueuse », France Culture, 7 novembre 2011 : https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/gisele-halimi-15. [16]Voir site Choisir la cause des femmes : http://www.choisirlacausedesfemmes.org/historique/annees-1970.html. [17]HALIMI Gisèle, Le lait de l’oranger, Op. Cit. [18]A ce sujet, Gisèle Halimi écrit, dans Le lait de l’oranger : « A la synagogue, quand j’y accompagnais les hommes de la famille, on m’obligeait, comme toutes les femmes, à grimper au balcon. De là, en spectatrices muettes, nous admirions le parterre où, autour des ors byzantins des tables de la Loi, les mâles – hommes et garçonnets – connaissent le privilège de s’adresser directement à Dieu ». [19]Propos de HALIMI Gisèle, « Gisèle Halimi, la cause des femmes (5 épisodes), Episode 1 : L’origine d’une révolte », France Culture, 7 novembre 2011 : https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/gisele-halimi-15. [20]HALIMI Gisèle, Le lait de l’oranger, Op. Cit.

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